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LE JEU DE QUILLES AU MAILLET

Le jeu de quilles est pratiqué en France et dans divers autres pays depuis les temps les plus reculés. Un texte de 1378 y fait allusion en ces termes « Plusieurs compaignons de la ville se prindent à jouer admirablement et par un esbattement au jeu de longues quilles, auquel jeu on guette de loing pour férir les dites quilles, d’un baston de la longueur environ d’un aulne…. » Le jeu est très populaire  aux XVème et XVIème siècles et touche surtout les classes les plus basses. Au XVIIème siècle, le roi l’interdit d’ailleurs dans certaines régions parce qu’il trouble l’ordre public, incite les hommes à la brutalité et au blasphème, les détournent du travail et de la religion, leur fait perdre de l’argent. Le club de quilles de Marignac-Lasclares organise le 29 août 1999 le championnat de France du jeu de quilles. 130 équipes sont venues disputer les titres. Les joueurs de Marignac ont été sacrés champions de France.

 

 

LA FONTAINE :1870

Cette fontaine publique a fait l'objet d'une véritable construction voûtée, aux murs bien appareillés.

 

 

 

 

 

 

LA CROIX DE PROCESSION : XVIème siècle, Argent repoussé et bois

La Croix processionnelle est en argent, plaqué sur âme de bois. Avec la canne, elle est l'un des deux instruments liturgiques tenus en avant lors des processions religieuses. Elle sert à guider l'assistance.

 

 

 

 

 

 

TRAVAIL : XIXème siècle.

Ce travail appartenait au forgeron Raymond LAVEDA qui l’a légué à la commune. Il est aujourd'hui situé en lisière du bois communal. Le travail est l'autre nom du métier à ferrer. C’est là que le maréchal-ferrant ou le forgeron attachait l'animal pour lui changer les fers, acte fréquent au temps où la traction animale était pour ainsi dire le seul moyen de locomotion dans les campagnes. Toutes les bêtes de trait étaient concernées : chevaux, mulets, ânes, bœufs et même les vaches.

 

 

 

LA CROIX DE LA PASSION : 1840 Fer forgé.

Cette croix de la passion adossée  à l'église a été réalisée par un artisan local. Elle compte treize attributs : le cœur et les flammes, la couronne d'épines, le rayon de soleil, le coq, qui a aujourd'hui disparu, l'inscription et «  INRI », le fouet, les trois clous, le marteau et les tenailles, les trois dés à jouer, l'éponge et le roseau, la lance, l’échelle et enfin le serpent.

 

 

 

 

 

 

 

 

LE LAVOIR : 1930.

Le lavoir communal a été aménagé en contrebas de la fontaine publique dont elle recueille le trop-plein d'eau. Cette petite construction est divisée en deux bacs. Le petit sert d'abreuvoir aux bovins. Le second, situé en dessous sur la pente pour éviter que l'eau savonneuse vienne souiller l’eau de l'abreuvoir, est le lavoir proprement dit. Les ménagères du village y lavaient draps et linge. Le garde champêtre était chargé de vidanger les bacs en fin de journée, et ceux-ci se remplissaient à nouveau automatiquement pendant la nuit.

 

 

 

 

LE PORTAIL du cimetière  : 1872  Maçon : François Dutech

L'entrée monumentale du cimetière a été réalisée par un artisan local. De style gothique, elle est surmontée d'un fronton armé couvert en appentis.

 

 

 

 

 

LA FERME : XIXème siècle Quartier des Arrougès.

Cette petite ferme est typique de l'habitat Agricole du canton du Fousseret, au XIXème siècle. La terre crue est un matériau bon marché, que peuvent facilement s’offrir de modestes paysans. L'édifice est structuré autour d'un couloir central qui donne accès d'un côté, à la cuisine "qui sert de séjour, de pièce à vivre à l'époque" et, de l'autre, à la chambre à coucher. Un chai à vin est situé plein nord. Les dépendances comptent une étable, des porcheries et un volailler. Ses  anciennes fermes sont maintenant toutes rénovées et servent de résidence.

 

 

Ces informations sont issues du livre : « Le patrimoine des communes de la Haute-Garonne » ed. FLOHIC Editions