Avec le concours de Gérard CAPBLANQUET, je vous propose de découvrir les origines des noms des différentes voies du village. Plusieurs versions ou étymologies sont possibles, en plus de celles proposées. Il est souvent fait référence au patois ou à l’occitan, sachant que le patois est plus local.
Saint Martin est le saint patron de la commune, Évêque de Tours, apôtre des Gaules (+ 400). Son nom est porté par l’église du village, mais également par le chemin bordant cette église.
La Saint Martin étant célébrée le 11 novembre, il est d’usage de faire une seule cérémonie, à la fois pour l’armistice, et pour la fête locale.
Le chemin de la Fontaine. En descendant dans le bois, à 200 mètres environ sur la gauche, existe un puits-fontaine adossé à un lavoir en briquettes. Envahi par les ronces, ce véritable monument communal était invisible. Il a revu le jour dans les années 1960, grâce à un adolescent mariclarain.
Le chemin des Arrougès, il traverse le quartier du même nom, avec des constructions souvent en torchis, datant probablement d’avant le 19ième siècle. On y observe des maisons mitoyennes, des maisons de rue, fait assez rare hors d’un village.
Les Arrougès, « les Rouges » sur le cadastre, pourrait désigner une terre argileuse tirant vers le rouge. Dans les villages voisins de Gratens et de Le Fousseret, un quartier s’appelle d’ailleurs « Côte Rouge ». Dans d’autres villages, on trouve un quartier « des Arroutchès ».
La rue de la Forge. Jusqu’au 19ème et début du 20ème siècle, il y avait plusieurs forgerons (lé haouré) à Marignac-Lasclares. Le forgeron était l’artisan indispensable qui entretenait le matériel agricole, notamment les outils aratoires tels que les charrues classiques et/ou les brabants. Une forge était nécessaire pour chauffer le fer et le porter « au rouge », afin de pouvoir le travailler et entre autres, affûter les pièces : le carré ou le couteau.
Dans cette rue, le forgeron était Monsieur MASCOT, dont les héritiers possèdent encore une parcelle de 4m² dans la commune !
Le chemin de PORTOTENY, qui vient de l’expression en patois : « s’en bos, portoténi ». Avec comme traduction, « si tu en veux, apporte-le avec toi » !
Plusieurs fermes portent ce nom dans notre contrée. Elles sont en général situées au bout d’une voie sans issue, et relativement isolées. Les fermiers vivaient en autarcie et n’avaient pas toujours de quoi nourrir un visiteur de passage. Il était donc préférable pour ce dernier, d’apporter son repas !